Alain BOZONNAT

ESCP - Ecole Supérieure de Commerce de Paris - Management des entreprises

Formation gestion des risques de Burn out 

Formation gestion de projets

Formation gestion du temps 

ESAP - Ecole Supérieure des Acheteurs Professionnels - Lyon

Formation gestion des risques 

ENAs - Ecole Nationale d'Assurances - Lyon 

Bac de Gestion 

J’ai 60 ans dont pratiquement 30 consacrés à la vie associative, soit en tant que simple adhérent, soit tant qu’administrateur, soit en tant que président.

Pourquoi l’Université Populaire ?

Parce que j’y retrouve en partie mes origines « populaire » : je suis né de parents ouvriers et j’ai grandi dans un quartier HLM, que l’on qualifierait aujourd’hui de prioritaire, à Tarare (69) – ville de taille moyenne similaire à Uzès, le patrimoine historique en moins.

Parce que je ne suis jamais allé à l’Université, c’était l’occasion d’y mettre les pieds, même si nous sommes loin des grandes Universités. Disons que le mot a plu à quelqu’un qui a quitté les bancs du lycée à 18 ans, inadapté à rester dans le carcan de l’Éducation Nationale.

Alors mon « apprentissage des savoirs », je l’ai fait différemment : par mes tuteurs professionnels, par mes multiples formations dans des domaines divers et variés qui m’ont permis d’évoluer d’un statut d’ouvrier à celui de Responsable des Assurances d'un Groupe Français d'envergure internationale puis de Directeur des Achats France d’un Groupe international, basé en Allemagne.

Je regrette que l’Éducation Populaire en France ne soit pas suffisamment reconnue. En Allemagne, par exemple, son statut de Formation pour Adultes est aussi important que celui de l’Éducation Nationale, en termes d’effectif et de poids économique.

En parallèle de ma vie professionnelle je me suis engagé à mon tour dans la transmission de mes savoirs d’abord auprès de personnes en réinsertions professionnelles, puis comme formateur et enfin en enseignant dans des écoles de commerce auprès d’étudiants français et étrangers.

Je suis arrivé à l’UP dans une période de crise, l’UP allait fermer. Là aussi, depuis 6 ans, j’ai pu transmettre mon savoir dans la gestion d’entreprise, ce qui a permis de redresser la situation avec la réussite que tout le monde connait. Tout cela grâce à l’appui d’administrateurs engagés et de soutiens financiers fidèles qui partagent les valeurs de l’association.

Je crois en la vie des réseaux. C'est la rencontre de personnes engagées, de partage d'expériences, d'idées donc d'innovation permanente favorisant le développement des structures. L'ouverture à l'international est aussi pour moi une priorité. C'est la joie de découvrir des cultures différentes et toujours enrichissantes. Mon engagement auprès des ASL s'explique en celà.