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Installée à Uzès depuis 2017, Mireille Miltsztayn, retraitée de l’enseignement, intervient néanmoins dans les collèges Le Redounet et Trintignant pour témoigner sur sa mère, Lucienne Daniel, Juste parmi les nations, dont l’histoire figure dans le livre de François-Guillaume Lorrain.
Après avoir obtenu une maîtrise d’anglais à la Sorbonne, Mireille est embauchée à Paris à la Fondation Santé des étudiants de France, établissement médico-pédagogique qui traite les problèmes psychiques d’élèves de seconde à la terminale poursuivant leurs études.
En 2011, Christine Dollard Leplomb, d’une association commémorative des Ardennes contacte Mireille parce qu’elle a le même nom et prénom qu’une personne assassinée à l’âge de 20 ans à Auschwitz.
En 1944 la famille paternelle de Mireille Miltsztayn travaillait pour l’agriculture ardennaise en manque de main-d’œuvre parmi 600 juifs auxquels Vichy avait promis un salaire et la protection de leur famille. Seuls deux membres de la famille, dont la première Mireille Miltsztayn se rendirent à l’appel de janvier 1944 et furent déportés.
"Je me suis souvenue des lettres que j’avais trouvées, écrites au crayon à la mort de mon père quand j’avais 20 ans, dit Mireille. Je l’avais occulté car cette jeune fille avait le même patronyme que moi, mon âge à l’époque et ses lettres racontaient des choses terribles."
Toujours par l’intermédiaire de Christine, Mireille rencontre Denise Wimart et David Dawisowicz, qui ont vécu dans le même village des Ardennes que sa famille. Elle découvre le rôle que sa mère Lucienne a joué pour sauver la famille de son futur mari et décide de la faire reconnaître comme "Juste parmi les nations".
En 2018, à la demande de Diane d’Ormesson, directrice de la médiathèque d’Uzès, Mireille Miltsztayn raconte cette histoire lors d’une conférence qui sera suivie d’interventions dans les collèges où elle continue d’assurer sa mission d’information et de transmission.ournaliste et écrivain français, François-Guillaume Lorrain sera en dédicace à la Maison de la presse samedi 30 novembre pour le livre qu’il vient de publier chez Flammarion "Il fallait bien les aider" qui présente quinze histoires de "Justes" parmi les Nations.
UZES